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Bienvenue sur l'espace presse de Vaincre l’épilepsie infantile

Dans bon nombre de cas de l'épilepsie infantile de la STB (Sclérose Turbéreuse de Bourneville), il y a une association d’épilepsie focale et d’épilepsie généralisée. Or, non seulement le traitement n’est pas le même mais le traitement de l’un peut aggraver l’autre et inversement. Même si pour l’épilepsie focale, l’inversion de la transmission GABA joue un rôle, la surexpression de GluN2C est un responsable majeur des deux types d'épilepsie. Il est donc nécessaire de réduire cette surexpression. C’est dans le but de produire des inhibiteurs de GluN2C que la société AdPueriVitam a été créée. La fin des études précliniques d'une molécule synthétisée doivent maintenant être financées pour avancer vers la perspective d'un traitement pour une épilepsie infantile jusqu'ici pharmaco-résistante.

Une molécule pour réduire la surexpression de GluN2C

"Après que ma collègue, le Docteur Gataullina, ait contribué à montrer que la production excessive de la protéine GluN2C, soit à l'origine de plusieurs formes d'épilepsie, une molécule a été synthétisée au sein de AdPueriVitam et sélectionnée parmi une centaine de molécule grâce aux méthodes de neurophysiologie. Elle a démontré sa bonne distribution dans le cerveau et sa capacité à contrôler l'épilepsie du tissu cérébral retiré à l'occasion d'une chirurgie de l'épilepsie pour STB et celle de la souris transgénique très jeune présentant les symptômes de la STB. Cette molécule est bien tolérée en cultures de celulles et chez la souris."

Olivier Dulac, fondateur de la neuropédiatrie de l'Hopital des enfants malades à Paris.

En effet, des molécules qui avaient la propriété de réduire la production de GluN2C avaient été identifiées par screening et étaient utilisables au laboratoire pour la recherche. Mais elles étaient très peu sélectives et auraient risqué de provoquer des effets secondaires si elles avaient été utilisées comme médicament. Il fallait donc chercher des substances plus sélectives et plus spécifiques. L'effet d'une première molécule synthétisée a été reconnu par la communauté scientifique (Epilepsia, 2022). Une seconde molécule corrige les faiblesses de cette première, avec une meilleure efficacité et une bonne tolérance sur culture de cellules. 

Financer les dernières étapes du préclinique de cette molécule

Pour en faire un médicament, il faut maintenant monter que cette molécule est bien tolérée par deux espèces d’animaux, dont une très tôt dans la vie. Ceci demande de la produire en quantité importante et de qualité très pure, et sous une forme permettant de l’administrer par la bouche à de jeunes enfants. C’est la dernière étape de la phase préclinique.

Il reste trois étapes pour la fin du préclinique : 

  • Une première étape pour la production de lots permettant d’initier la toxicologie
  • Une seconde étape pour la production de lots GLP (bonne pratique de laboratoire) utilisable en clinique
  • Une troisième étape pour la production des lots GMP et la formulation des lots nécessaires aux études cliniques

La première étape est estimée à 150 000€.

L'espoir d'un nouveau traitement inscrit dans les avancées de la recherche

Les mécanismes de l’épilepsie et de nombreuses autres maladies neurologiques commencent à être mieux connus grâce à des progrès industriels et en recherche fondamentale. L’avancée des recherches sur les bases neuronales cellulaires des épilepsies permet maintenant d’envisager de développer des médicaments contre l’épilepsie à partir de mécanismes identifiés et non plus en testant systématiquement, à l’aveugle, quantité de molécules sur des modèles animaux souvent imparfaits, car modèles de convulsions et non pas d’épilepsie. Cette approche permet en outre de développer des médicaments visant à lutter contre des types d'épilepsie spécifiques, comme cela est volontiers le cas pour les épilepsies de l’enfant.